Nest (Marion Le Nivet)
La rencontre avec Nest n'avait pas pour sujet le graphisme, car c'est en temps que directrice artistique de la compagnie de danse contemporaine Biggy & Co que je l'ai connue, alors que je rejoignais la troupe pour le début de sa première création. Un joli hasard (pour ceux qui y croient) que je n'ai pas manqué d'optimiser en lui demandant quelques temps plus tard de collaborer avec #LESAFFRANCHIES en illustrant l'incroyable cinéaste française Alice Guy.
Marion dessine depuis qu'elle sait tenir un crayon. Amoureuse des arts, elle touche à tout : le dessin, la photographie le stylisme, la vidéo, le graphisme... Après une école préparatoire Art & Design à Toulouse, elle s'envole pour le Royaume-Uni où elle décide de s'orienter vers la communication visuelle. De retour dans la ville rose, elle travaille aujourd'hui comme graphiste et mène divers projets de coeur en parallèle (on ne se refait pas !)
RENCONTRE
Qu'est-ce qui te semble le plus essentiel dans l'art ?
Le "A". Parce que "at" ça passe, "ar" ça change pas grand chose, mais "rt" c'est vraiment laid ! Sinon, la liberté. Un mot qui en attire beaucoup d'autres.Comme je suis incapable de choisir un mot en particulier, celui-ci m'arrange bien... La liberté m'évoque l'ouverture, la folie, la différence, l'éclectisme, la découverte... Être soi-même ou n’importe qui (n’importe quoi marche aussi) et se laisser transporter. Avec un peu de chance on en amène quelques un.e.s sur son passage… Feel free comme dirait Brittany (Howard).
Pourquoi t'es-tu intéressée à la collaboration avec #LESAFFRANCHIES ?
3 mots : illustration, femme, cinéma. Forcément, je dis OUI.
Redonner, à travers l'art, un nom et une image à des femmes de l'Histoire est une démarche qui me touche particulièrement. Petite fille, nourrie par la littérature, le cinéma, la musique, mais aussi le sport, la science, l’Histoire... Je pensais devoir être un homme pour réaliser le futur de mes rêves. À cette époque, j'aurais aimé connaître davantage ces femmes oubliées.
Connaissais-tu Alice Guy ?
Tristement, non... (Pourtant je suis assez portée sur le cinoche). C’est la magie des Affranchies !
Que pourrait-on te souhaiter pour les années à venir ?
Du bonheur ! Sur un plan moins gnangnan (quoique...), j’ai réalisé il y a quelques années que, si j’adore créer, j’ai toujours besoin de sens et d’engagement pour me sentir pleinement épanouie dans la création. On peut donc me souhaiter de belles rencontres et des projets passionnants comme celui réalisé avec Les Affranchies.
© Zakari Babel